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Sujets benefiques et specifiques aux femmes- Leçon 2

Leçon 2

 

Au Nom d’Allah, Le Tout-Miséricordieux, Le Très-Miséricordieux, 

Toutes les louanges reviennent à Allah Le Seigneur des Mondes et que Ses Eloges auprès des Anges rapprochés ainsi que Ses Salutations soient sur notre Prophète Mohammad ainsi que ses suiveurs et tous ses Compagnons. Ceci étant dit : 

 

Sujet : 

 

Les droits et les obligations des hommes et des femmes en Islam

Auteur  :  Cheikh Rabî’ bin Hâdî ‘Oumayr Al-Madkhalî qu’Allah le préserve : 

Parmi les obligations qui incombent aux hommes de manière spécifique : 

 

1- Le combat avec leurs personnes et leurs biens sur le Sentier d’Allah afin que la Parole d’Allah soit la plus haute et afin de propager l’Islam et afin de défendre les terres d’Islam.

2- La prière du vendredi et les prières en congrégation à la mosquée.

3- Les dépenses, les vêtements et la résidence qui sont obligatoires aux hommes de payer pour leurs épouses en fonction de ce qui est convenable et ce sont des choses immenses dans lesquelles sont dépensés de l’argent et des efforts et dans lesquelles on donne de sa personne et les femmes n’en sont pas capables si ce n’est ce qu’elles peuvent faire de manière surérogatoire de leur part (en plus, pas obligatoires).

4- Composer des armées et elles ne peuvent être composées que d’hommes et pas de femmes.

 

Parmi les droits légiférés au sujet desquels les hommes ont prééminence sur les femmes : 

 

1- L’autorité : Allah dit (ce dont la traduction du sens est) : ‘’ Les hommes ont autorité sur les femmes en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celle-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah ‘’

2- Le tutorat de la femme dans le mariage : Ce tutorat ne peut être que pour les hommes; la femme ne peut effectuer ce tutorat pour son propre mariage ou le mariage d’une autre femme. 

3- La prééminence du mâle sur la femelle dans la ‘aqîqah : En effet, deux ovins sont égorgés quand le nouveau né est un garçon et un seul quand c’est une fille.

4- La prééminence du mâle sur la femelle dans l’héritage : La femme hérite la moitié de l’homme qu’elle soit une fille, une soeur, une mère ou une épouse. 

5- La différence dans les diyât : La diyah de la femme est la moitié de la diyah de l’homme.

6- La préséance de l’homme sur la femme dans le témoignage : Car le témoignage de l’homme équivaut au témoignage de deux femmes et il y a certains sujets pour lesquels le témoignage de la femme n’est pas accepté comme pour les jinayât

7- Le califat, le fait d’être émir (dirigeant), le fait d’être juge, la direction des armées et la gestion des affaires de la communauté des musulmans : tout ceci est pour les hommes et leur incombe. 

8- Les hommes ont le droit de prendre jusqu’à quatre épouses (en même temps) : la femme, elle, n’a pas le droit de prendre plusieurs époux (en même temps) et cette préséance est même dans l’Au-Delà.

 

L’Islam a certes donné à la femme des droits plus nombreux que les obligations qui lui incombent : Les obligations lourdes et difficiles, parmi lesquelles le fait dépenser de l’argent et de donner de sa personne en termes d’efforts, Allah ne les a rendues obligatoires que pour les hommes. Quant à la femme, elle en est exemptée. Quel système a, dans le passé ou même de nos jours, donné autant à la femme ?! 

Parmi les obligations qui incombent aux femmes : 

1- L’obéissance à son mari dans tout ce qui n’est pas une désobéissance à Allah. Le droit de son mari sur elle est plus grand que le droit de ses propres parents à elle sur elle.

2- S’occuper de la maison et de la famille. La femme est telle le berger dans la demeure de son époux et elle en est responsable comme le berger est responsable de son troupeau. 

3- Elle ne peut jeûner un jeûne surérogatoire (non obligatoire) qu’avec la permission de son mari 

4- Elle ne peut permettre à personne de rentrer dans la demeure de l’époux sans son accord. 

5- Elle ne peut sortir de sa maison qu’avec sa permission.

6- Elle doit préserver son époux dans sa religion et son honneur. 

Il y a encore d’autres droits que le mari a sur son épouse.

 

Parmi les droits de la femme sur son époux : 

1- Lui verser une dote lorsqu’il l’épouse.

2- Dépenser pour ses besoins dans le cadre de ce qui est convenable.

3- Lui garantir les vêtements pour s’habiller ainsi qu’un endroit où loger. 

4- Vivre en sa compagnie de manière convenable. Il y a un détail à faire à ce sujet et c’est qu’il lui témoigne de l’amour et l’appelle par les noms qui sont les plus aimés par elle et respecte sa parole et tout ceci est résumé par le fait d’avoir un bon comportement envers elle. 

En même temps que je crois en la préséance de l’homme sur la femme, je respecte la femme qu’elle soit une mère, une fille, une épouse, une soeur ou toute autre femme parmi les proches. Je vois aussi qu’il est obligatoire aux musulmans de respecter la femme, de prendre soin d’elle et de s’enjoindre les uns les autres d’être bons envers la femme comme c’est d’ailleurs la recommendation du Messager d’Allah aux hommes et il leur a appris ses droits que les coutumes préislamiques lui avaient retirés et qu’il leur a rendus. Il a également recommandé aux femmes de connaître le droit des hommes et de s’en acquitter de la manière légiférée par Allah. Quand les deux parties s’acquittent des droits d’Allah puis des droits de l’autre et de ses obligations, les époux sont alors heureux, les familles sont heureuses ainsi que la communauté et il fait alors bon de vivre dans ce Bas-Monde et dans l’Au-Delà. 

 

Fin de la leçon 2


[1] An-Nisâ v.34.

[2] N.d.t : La diyah est définie comme étant la compensation qui doit être versée pour une vie ou des membres (parties du corps) ou des blessures. Voir l’explication de Boulough Al-Marâm de Cheikh Al-’Othaymîn, Chapitre sur les compensations.

[3] N.d.t : C’est le pluriel de jinâyah qui est le fait de porter préjudice à la vie ou au corps ou aux biens.Voir l’explication de Boulough Al-Marâm de Cheikh Al-’Othaymîn qu’Allah lui fasse miséricorde.

[4] N.d.t : Ceci est une législation de notre Seigneur Le Très-Haut exalté soit-Il et les gens de science ont considéré parmi les transgressions de certaines femmes dans leur vie maritale, le fait de combattre la polygamie et considérer celui qui a plus d’une épouse comme étant quelqu’un qui trompe son épouse et parmi ceux qui ont commis un crime accablant envers elle. Allah Le Très-Haut dit : ‘’ فَٱنكِحُوا۟ مَا طَابَ لَكُم مِّنَ ٱلنِّسَآءِ مَثْنَىٰ وَثُلَـٰثَ وَرُبَـٰعَ ۖ ‘’ dont la traduction du sens est : ‘’ Epousez parmi les femmes qui vous plaisent deux épouses ou trois ou quatre ‘’ Sourate An-Nisâ v.3. Combattre cette législation est donc une affaire très grave car celle qui refuse cela et le combat peut tomber dans la détestation de ce qu’Allah a révélé et cela fait partie des (mécréances) qui annulent toutes les actions. Allah Le Très-Haut dit : ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمْ كَرِهُوا۟ مَآ أَنزَلَ ٱللَّهُ فَأَحْبَطَ أَعْمَـٰلَهُمْ dont la traduction du sens est : ‘’ C’est parce qu’ils ont de la répulsion pour ce qu’Allah a fait descendre. Il a rendu donc vaines leurs œuvres ‘’ Sourate Mohammad v.9. Ce qui est donc obligatoire à toute musulmane c’est d’agréer ce qu’Allah a légiféré et rendu licite et de s’y soumettre. Allah Le Très-Haut dit : ‘’                                   وَمَا كَانَ لِمُؤْمِنٍۢ وَلَا مُؤْمِنَةٍ إِذَا قَضَى ٱللَّهُ وَرَسُولُهُۥٓ أَمْرًا أَن يَكُونَ لَهُمُ ٱلْخِيَرَةُ مِنْ أَمْرِهِمْ ۗ وَمَن يَعْصِ ٱللَّهَ وَرَسُولَهُۥ فَقَدْ ضَلَّ ضَلَـٰلًۭا مُّبِينًۭا ‘’ dont la traduction du sens est : ‘’ Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager dont décrété une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son Messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident ‘’ Sourate Al-Ahzâb v.36. Cette législation divine pour l’homme est d’ailleurs un grand bien pour la femme elle-même si seulement elle le savait et ce sous de nombreux angles. Parmi ceux-ci, le droit de polygamie pour l’homme est notamment une solution contre le célibat féminin. La question suivante fut posée à l’éminent savant Cheikh Sâlih Al-Fawzân -qu’Allah le préserve- : ‘’ Est-ce que votre éminence voit que la polygamie des hommes épousant plusieurs femmes est la meilleure solution pour en finir avec le phénomène du célibat féminin qui s’est répandu au sein de notre société ? ‘’. La réponse du cheikh : ‘’ Oui. Parmi les causes pour en finir avec le célibat féminin c’est pour l’homme d’avoir plusieurs épouses. Le fait que la femme se marie avec un homme qui la prend en charge et la protège et avec qui elle aura une descendance vertueuse et ce même si elle est la quatrième des épouses est meilleur pour elle que de rester seule privée des bénéfices du mariage et exposée aux fitans. Ceci fait partie des sagesses les plus grandes dans la législation de la polygamie et c’est dans l’intérêt de la femme plus encore que dans l’intérêt de l’homme. Le fait que la femme trouve une certaine difficulté dans la vie partagée avec la co-épouse : y fait face ce qu’elle trouve comme intérêts plus importants dans le mariage et le doué de raison est celui qui pèse justement les intérêts et les points négatifs, entre les bénéfices et les préjudices et considère alors ce qui en est le plus utile. Les intérêts du mariage sont plus importants que ses préjudices qui découlent de la polygamie -s’il y en avait des préjudices !- et Allah est certes Le plus Savant ‘’.