Conseil aux sœurs qui n’ont pas de walî
Conseil aux sœurs qui n’ont pas de walî (celui que les gens appellent tuteur en français) :
J’avais posé la question il y a plus d’une dizaine d’années au noble savant Cheikh Muhammad bin ‘Omar Bâzmoul -qu’Allah le préserve – au sujet d’une sœur convertie qui voulait se marier et qui cherchait un walî à cette fin et le Sheikh avait dit les choses suivantes : que le walî de la femme musulmane doit être un walî légal, que si elle n’a pas de walî, c’est le juge musulman qui prend cette responsabilité, que si c’est dans un pays non-musulman et que donc qu’il n’y a pas de juge musulman, c’est le responsable du markaz (centre) des Gens de la Sunnah qui prend cette responsabilité et qui s’occupe d’elle comme il s’occuperait de sa propre sœur.
Voici la traduction d’une parole du savant du Yémen Cheikh Muhammad bin ‘Abdil-Wahhâb Al-Wassâbî -qu’Allah lui fasse miséricorde – qui va dans ce sens :
La question : “Une sœur qui n’a pas de proche mâle et qui a pris un walî pour la marier et qui maintenant vit des problèmes avec son mari et qui demande au walî qui l’a mariée d’intervenir pour mettre fin à la dispute mais le walî refuse cela: a-t-elle donc des droits sur lui ou sa wilâyah s’arrête après qu’il l’ait mariée (à son mari)?”.
La réponse du Sheikh qu’Allah le préserve : “Celui-là n’est pas son walî ! Et cet acte (de mariage)-là ne réunit pas les conditions ! Il faut absolument un walî légal ou le juge musulman est le walî de celle qui n’a pas de walî. Le juge musulman est le walî de celle qui n’a pas de walî. Et s’ils sont dans des pays non-musulmans ou que les juges n’y sont pas musulmans, le juge n’a alors pas de wilâyah. Le juge non-musulman n’a pas de wilâyah sur la femme musulmane et elle n’a pas de walî. Certains savants ont dit que celui qui est à la tête de la communauté (musulmane dans ce pays) ou celui qui préside le centre de prédication islamique dans ce pays est celui qui lui fait l’acte de mariage (religieux). Et c’est Allah qui facilite”.
Source : www.ajurry.com.
« J’avais posé la question il y a plus d’une dizaine d’années au noble savant Cheikh Muhammad bin ‘Omar Bâzmoul -qu’Allah le préserve – au sujet d’une sœur convertie qui voulait se marier et qui cherchait un walî à cette fin et le Sheikh avait dit les choses suivantes : que le walî de la femme musulmane doit être un walî légal, que si elle n’a pas de walî, c’est le juge musulman qui prend cette responsabilité… »